Généralités sur les schémas de différences finies

Nous introduisons un pas spatial $ h>0$ et un pas temporel $ \tau > 0$. Nous définissons ensuite

$\displaystyle x_{j} = j h$   avec$\displaystyle \qquad j = 0, \pm 1, \pm 2, \pm 3, \ldots,
$

et

$\displaystyle t_{n} = n \tau$   avec$\displaystyle \qquad n = 0,1,2, \ldots .
$

Les points $ x_{j}$ et $ t_{n}$ sont représentés dans la grille ci-dessous :

\begin{figure*}
% latex2html id marker 5145\setlength{\unitlength}{0.240900pt}...
...,313){\line(1,0){647}}
\put(257,410){\line(1,0){647}}
\end{picture}\end{figure*}

Soit $ u$ la solution du problème (13.1) et (13.2). Dans la suite, les nombres $ u_{j}^{n}$ sont des approximations de

$\displaystyle u ( x_{j}, t_{n} ), j = 0, \pm 1, \pm 2, \ldots, n = 0,1,2, \ldots,
$

(on note $ u_{j}^{n}\simeq u ( x_{j}, t_{n} )$). Les schémas numériques que nous présentons ici ont tous pour but de calculer explicitement les $ u_{j}^{n+1}$, $ j\in\mathbb{Z}$, lorsque tous les $ u_{j}^{n}$, $ j\in\mathbb{Z}$, sont connus (on parle de schémas explicites). Ainsi, on pose $ u_{j}^{0} = w ( x_{j} )$, $ j\in\mathbb{Z}$, et il est possible de calculer successivement tous les $ u_{j}^{1}$, $ j\in\mathbb{Z}$, puis tous les $ u_{j}^{2}$, $ j\in\mathbb{Z}$, etc.. (on parle parfois de schémas de marche).

EPFL-IACS-ASN